Les douleurs articulaires sont généralement en lien avec l’arthrose, une pathologie dégénérative du cartilage articulaire. Ce mal ancien est l’affection ostéo-articulaire la plus fréquente, et représente la 2ème cause de handicap chez l’homme.
Les facteurs de risques majeurs de l’arthrose sont l’obésité, l’âge, les traumatismes répétés, et le terrain génétique (forme familiale d’arthrose précoce par exemple).
Le patient peut présenter plusieurs signes cliniques :
- des douleurs mécaniques ;
- des déformations ;
- des limitations des amplitudes articulaires ;
- des craquements ;
- parfois un épanchement articulaire.
L’arthrose touche toutes les articulations mobiles : hanches, genoux, mains, pieds, rachis, etc. Un bilan radiographique standard permet d’établir le diagnostic d’arthrose et d’en apprécier son degré d’évolution.
La prise en charge des douleurs articulaires liées à l’arthrose est variée :
- des traitements symptomatiques oraux (les antalgiques, les anti inflammatoires non stéroidiens, etc.) ;
- des traitements symptomatiques locaux : application de gel AINS, l’infiltration articulaire de corticoïdes associée ou non à une ponction articulaire, l’infiltration articulaire d’acide hyaluronique, le PRP ;
- des traitements non médicamenteux : la kinésithérapie, la cure thermale, les orthèses, etc. ;
- les traitements chirurgicaux : prothèse (genou hanche pouce, etc.)
Et la mésothérapie dans tout cela ?
La mésothérapie est un très bon complément thérapeutique. Elle permet de faire le relais des infiltrations du rhumatologue ou du chirurgien orthopédique, grâce à son effet antalgique.
Les principales indications de la mésothérapie sont :
- Douleur rachidienne : cervicalgie, dorsalgie, lombalgie, névralgie cervico-brachiale ou sciatique, etc. ;
- Arthrose débutante du genou, de la hanche, de la cheville, de l’épaule, ou des petites articulations, etc. ;
- Rhizarthrose, épine calcanéenne, etc.
L’effet antalgique principal de la mésothérapie est obtenu grâce à l’utilisation de la calcitonine de saumon, un puissant antalgique de la pathologie osseuse.
Le nombre et la fréquence des séances seront adaptés à chaque patient, mais un minimum de 4 séances est le plus souvent nécessaire. Un bilan personnalisé permettra de définir le nombre de séances.